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Ricotas production
Fondé en 2009 à l’initiative d’un groupe de cinéastes indépendantes, Ricotas production est un collectif  qui a pour objet la réalisation de films sur la question des stéréotypes de genre et des relations femmes-hommes. Son origine repose sur deux productions collectives franco-cubaines : « On ne naît pas penchée, on le devient » (Groupe « Genre et vidéo » de Grand Ensemble) et « Por encima del nivel » (Tu dépasses les bornes – Traboules AudioVisuel).

Depuis 2010, les « Ricotas » développent aussi cette démarche par la réalisation d'une série d’ateliers sur les stéréotypes de genre mêlant vidéo d'animation, théâtre d'ombres, danse et création sonore, avec des groupes ou des compagnies provenant de divers horizons. 

A l’initiative de ces deux co-fondatrices françaises, Isabelle Million et Jeanne Robert, il a notamment travaillé avec des partenaires comme la Maison d’arrêt des femmes de Lyon-Corbas, le Centre International d’Etudes Françaises (Université Lyon 2),  le réseau de Médiathèques de Lyon et du 93, l’EMPA (Ecole de production audiovisuelle) à Caracas (Venezuela), l’association de santé « FRISSE » et des festivals comme « Les Inattendus » (Lyon)

Tout en prolongeant les partenariats déjà engagés, le collectif a poursuivi par des créations collectives, en France comme à Cuba, avec de nouveaux partenaires, notamment avec le soutien de la quinzaine régionale pour l'Egalité Femme-Homme en Rhône-Alpes, le réseau des Établissement d'Enseignement Agricole Public (programme Egalité), l'INPES ou l'ambassade de France à Cuba
Il a réalisé des créations collectives en partenariat avec des organismes d'enseignement comme l'Ecole Nationale de Danse de La Havane, le lycée agricole de St Ismier ou des Centre sociaux de la région lyonnaise, des compagnies comme Danza Contemporanea de Cuba, des associations comme Cabiria (Lyon), des festivals "del Cine Pobre" de Gibara, "DVDanza La Habana", "Ciudad en movimiento" de Bayamo.

Les co-fondatrices : Dalgis Chaviano (Cuba), Sahily Borero (Cuba), Mady Letamendi (Cuba),  Isabelle Million (France), Jeanne Robert (France).

Et depuis, se sont associéEs au collectif Ricotas Production : Marianela Amoros (productrice-danse à Cuba), Anne Daynes (relations presse et animatrice - France), Christian Sivignon (plasticien scénographe-France), Jean-Luc Raby (réalisateur-France), Jorge Abril (chorégraphe-Cuba), Nathalie Bou (plasticienne scénographe-France), Ruby Camacho (étudiante en cinéma-France), Sarah Villaret (clown-Chili), Viviana Escobar (artisane-Chili), Mercedes Fundora (réalisatrice-productrice -Cuba), Noémie Aulombard (Performeuse-doctorante chercheure sur le genre à L'ENS-France), Nathalie Chazeau (danseuse enseignante-France).

Isabelle MILLION

Elle est titulaire d'un DESS de création et communication cinéma et audiovisuelle (1992 -Université Lumière Lyon 2) et d'un Master européen d'économie sociale (2007-Centre de ressources Arobase- Lyon, Univ. Pere Tares Barcelone) dont le mémoire porte sur le lien entre l’empowerment et la pratique artistique.    
C'est durant dix années d'expérience dans le champ de la lutte contre le sida qu'elle développe des programmes participatifs selon une approche des constructions du genre et de la sexualité avec un réseau de partenaires intervenant dans le domaine de la santé en lien avec le droit et l’autonomie des femmes. Parallèlement, elle s'est impliquée dans différents projets mêlant pratique artistique et approche genrée, en danse et en vidéo. 
L’ensemble de sa démarche se développe depuis 1997, entre deux «territoires», La Havane et Lyon. C’est dans cet entre deux qu’elle a notamment réalisé plusieurs vidéos danse et documentaires franco-cubains et qu’elle est à l’origine de la « salsa rebelle », qui revisite les rapports entre hommes et femmes dans les danses de couple.







 Jeanne ROBERT

Titulaire d’un Master en Anthropologie sociale et culturelle, elle s’intéresse par son mémoire à la question de la participation dans le cadre des projets de développement. 
Son regard sur le cinéma se forme au contact de l’enseignement de François Laplantine. En 2007, elle s’implique dans l’association Grand Ensemble, atelier de cinéma populaire, faisant le pont entre l’image et la complexité des réalités sociales. 
En parallèle à ce parcours, elle travaille comme modèle dans les ateliers de dessin depuis 2004. Elle développe une démarche singulière dépassant les stéréotypes liés au corps féminin pour proposer une lecture pluridimensionnelle du corps. Elle se nourrit de rencontres avec des artistes jouant aux frontières de la danse et de la performance.